Victor Hugo relate à la troisième personne, dans Choses vues, aventures vécues, l’accueil qui lui fut fait au château en 1821 : « Le jeune séminariste le reçut sur le perron ayant derrière lui une douzaine de petits abbés… ce qui commença à déranger les idées de Victor sur l’humilité du duc… une étiquette princière pesait sur le dîner… amical, et aussi expansif, le duc plaça Victor à sa droite. Derrière l’altesse, se tenait debout, l’épée au côté, la serviette sous le bras, un grand escogriffe. Un mot étonna Victor qui demanda au duc qui était ce personnage. C’est le maire de la Roche-Guyon, répondit le duc. Victor ne crut plus autant que l’ambition du duc fut de devenir curé de La Roche-Guyon».
Châteaubriand vint lui aussi
aux réceptions du Cardinal. Il nota : « La religion et
la mort ont jeté l’éponge sur quelques faiblesses, après
tout bien pardonnables… »
Il écrivit encore du cardinal qu’il
était fait pour l’autel. Il découvrit l’étrange chapelle
troglodytique nouvellement aménagée par Froelischer. Les
parois habillées dans le goût de la Restauration, de reliefs
représentant Jésus en compagnie des docteurs de la loi, la
présentation au temple, sainte Pience, saint Nicaise, saint Clair.
Trois nefs parrallèles avaient été taillées
dans le roc, imposantes comme une cathédrale.
En 1819, Lamartine avait été l’invité du cardinal. Lui aussi fut surpris, lors du premier contact, par la noblesse de l’endroit et par son originalité. Il écrivit : « Le duc de Rohan possède à la Roche-Guyon, sur une rive escarpée de la Seine, une résidence presque royale. Le principale ornement du château est une chapelle catacombe creusée dans le roc, affectant dans les circonvolutions caverneuses dans la montagne la forme des nefs, des chœurs, des piliers, des jubés d’une cathédrale ! Il m’engagea à y aller passer une semaine sainte avec lui. C’est au retour de cette hospitalité que j’écrivis ces vers :